Quelle attitude adopter ?

• Pas de jugement personnel, ouverture et acceptation, patience de celui qui débute, absence de performance, laisser faire.

• Les participants approfondissent en même temps et graduellement, leur attitude de décentration et de défusion à l’égard de ce dont ils prennent conscience en eux, pensées, sentiments, émotions, sensations liées au corps.

• Les échanges au sein du groupe permettent d’illustrer les cercles vicieux  alimentant les schémas de pensée qui sous-tendent, dans tous les troubles chroniques, la dépression et leurs répercussions affectives. 

Aider à être en contact avec son vécu corporel, émotionnel et ses pensées

• Exemple

« Au bureau  je dérange ». 

Ma rumination qui n’en finit plus risque de développer ma croyance en cette pseudo-vérité et ma tristesse se renforce. La pleine conscience, dans une manière d’être radicalement différente, permet par l’entraînement proposé, de percevoir cette pensée en me situant « derrière la cascade ». Dans une attitude de simple acceptation sans jugement et en répétant l’exercice au fil des sessions, cela introduit un changement à terme de mes réponses émotionnelles.

Changer sa relation au vécu

Le but est de diminuer les évitements des émotions et des pensées négatives, d'acquérir de la distance avec ses habitudes de pensée, de ne plus s’impliquer dans ses habitudes. Ce qui correspond au programme de prévention de la rechute dépressive.

Lors des intersessions, les participants sont encouragés à pratiquer cette forme nouvelle d’attention à leur paysage mental dans la vie de tous les jours et à porter attention à l’éventail de leurs sensations corporelles dans les actions routinières qu’ils choisissent.

Effets attendus

• régulation attentionnelle
  
• conscience corporelle et des sensations corporelles : renforcement de l’acceptation
  
• diminution de la réactivité cognitive
  
• régulation émotionnelle
  
• élargissement de la perspective avec le développement d’un point de vue métacognitif